Quand il y avait quatre îles sur la Seine...
A la demande légitime de Martine, la pèlerine
(et aquarelliste entre autres) qui veut un plan, en voici deux...
Sixième plan de la ville de Paris, et son accroissement, depuis le commencement du Règne de Charles VII l'an 1422, jusqu'à la fin du règne d'Henry III l'an 1589 par Jean-Baptiste Bourguignon d'Anville (1697-1782). Source BNF – Gallica.
Qu'ils contiennent des erreurs ou non, les plans de Paris ne manquent pas. Les plus anciens, de cartographes qui le sont à peine moins, montrent qu'il n'y avait pas trente-six façons d'entrer dans Paris par le nord.
Il y en avait deux :
Les pèlerins du Ponthieu et ceux qui voulaient à tout prix vénérer les reliques de saint Denis passaient par Saint Denis et entraient par ce qui est aujourd'hui la rue saint Denis. Voie, en sens inverse, des cortèges royaux funèbres...
Les pèlerins du Valois, du Soissonais, de Picardie, du Vermandois, du nord de la Champagne, de Thiérache, des Flandres, des Pays Bas, les Belges, les Allemands et tous ceux qui venaient de plus loin encore cheminaient sur une voie bien plus ancienne : la rue dédiée à saint Martin dont la vénération à Tours est antérieure, à celle de saint Jacques à Compostelle, de quatre cents ans.
Après un rassemblement ou un passage à l'église Saint Jacques de la Boucherie, les pèlerins allaient plein sud par la rue dénommée à juste titre la rue Saint Jacques.
Schéma global pour le pèlerin d'aujourd'hui et de demain
La voie du nord-est, celle des Flamands, des Allemands, et des Scandinaves, est la plus agréable.