Le printemps peut arriver

Ce matin sont arrivés les 3 rosiers promis par Michel Adam par notre intermédiaire. Les plantes en racines nues, cela n’attend pas. Dès cet après-midi ils ont été plantés par les services des Espaces Verts de la ville.

Michel Adam est l’heureux et généreux obtenteur de ce type de roses.

Voir dans cet article : http://chemincompostelle.over-blog.com/2023/10/rosier-du-chemin-de-saint-jacques-2eme-partie.html

Nous remplissons nos promesses dont il était question dans le journal municipal de la ville.

Voir la 2ème page dans cet article :

http://chemincompostelle.over-blog.com/2023/12/les-clous-coquilles-dans-montrouge-mag.html

Projection sur l’avenir : en mars - avril les premières pousses, la pose de l’écriteau et l’inauguration du balisage de la ville, en mai – juin les premières fleurs, timides sans doute. Dans trois ans, un magnifique massif de roses remontantes et parfumées qui donnera du baume au cœur des pèlerins et des pèlerines avant leur entrée dans le grand parc de la Promenade des Vallons de la Bièvre.

Le printemps peut arriver.

Résultats et remerciements

 Photos J F F

Marcheur au long cours venu du Nord, bienvenue !

Tu as peut-être envie de les voir en photos avant de les observer en vrai : voici les plaques dédiées à ton accueil lorsque, entrant à Paris, tu aperçois le Parc de la Villette et la Cité des Sciences.

L'Arbre et le Banc se trouvent ici :

Flèches jaunes : le Chemin de Compostelle, Voie de Paris

Banc et Arbre ont été parrainés par des dons destinés à un meilleur accueil aux handicapés. Double intention : grâce à un dernier don de Christiane D., un lot de deux films en braille, les aveugles pourront du doigt lire les plaques.

Que tous soient remerciés d'avoir participé à la création du premier signe moderne de l'antique Chemin de Compostelle qui traverse Paris.

Liens vers les articles :

Le Projet

Du Banc à l'Arbre

Le Dévoilement des plaques n°1

Le Dévoilement des plaques n°2 avec des pèlerins de passage

Magie des lieux

Sophie Martineaud, auteure de nombreux livres traitant de la marche, notamment « Marcher à Paris sur les pas des pèlerins de Compostelle » rebondit sur l'article précédent St Jacques au Bord du Chemin de Compostelle à Paris.   A propos de St Merri, elle nous envoie le message suivant :

« On remarquera l'alignement des façades de l'église continu à celui des maisons voisines, selon la coutume médiévale où l'église était véritablement implantée au milieu des habitations. La façade conserve un décor assez riche, avec ses 3 portes en arc brisé. Le portail principal est surmonté d'une grande baie en tiers-point.

A la pointe de l'arc ogival, à l'emplacement habituel du Christ, on trouve un drôle de petit personnage, démon à deux cornes qui, selon certains historiens, serait Baphomet, personnage rattaché à l'histoire des Templiers*. Saint-Merri serait un lieu de l'occultisme, comme en témoignent ses sculptures et ses vitraux. Dans la tourelle de gauche se trouve la plus ancienne cloche de Paris, la « Merry » (1331).

Les statues de la porte centrale ont été refaites en 1842 par Brun et Desprez. Parmi elles, sur la droite, Saint Jacques en pèlerin avec son bourdon et sa capeline timbrée de coquilles.

C'est en fait la copie d'une statue plus ancienne qui avait été détruite à la Révolution et qui était autrefois placée dans le croisillon sud de Notre-Dame. »

Merci, Sophie, pour ces précisions.  

Quant à toi, lecteur (trice) de ce blog, si tu le peux, rends-toi sur les lieux et viens admirer cette façade, propre comme un sou neuf, flamboyante comme la Tour Saint Jacques, étrange comme toutes les curiosités et toutes les légendes

qui tournent autour de ce quartier.  

* Explications et mystère : Après leur arrestation le vendredi 13 octobre 1307, les Templiers furent accusés, entre autres, d'adorer une idole en forme de diable. Son nom, Baphomet, serait dérivé de Mahomet, les musulmans non intégristes apprécieront, les autres aussi. Que vient faire cette statuette tout en haut de l'ogive d'un portail au cœur de Paris ? Nul ne le sait...

Où passaient-ils ?

Orléans a bien des clous de bronze, mais ils sont à l'effigie de Jeanne d'Arc.     Ici aussi il y a du travail pour que le Chemin de Compostelle soit matérialisé dignement.    (Ph. J F F)

Ph. J F F 

Le monument jacquaire que le pèlerin peut admirer, c'est, de la chapelle Saint Jacques, la façade flamboyante qu'on a réinstallée à la fin du XIXème siècle, dans les jardins de l'Hôtel Groslot, presque en face de la cathédrale.

Ph. J F F 

Avant l'invention du train, les bateaux assuraient en grande part le transport des biens et des personnes. On aurait pu croire que les pèlerins embarquaient sur la Loire vers la Touraine.

Orléans au XVème siècle   -  Sce : Tourisme Orléans 

Toutefois cette chapelle se trouvait à l'origine "à l'angle des rues Saint Jacques et des Hôtelleries", au sud, près du Pont qui enjambait la Loire et près du Châtelet qui défendait la ville.

Alors comment les pèlerins poursuivaient-ils leur voyage ?

A pied vers Issoudun et Châteauroux,

ou en bateau vers Tours ?

Expo à Paris

A deux pas de Montorgueil, la Tour Jean sans Peur…

Qui s’intéresse à l’histoire de la Tour St Jacques à Paris pourra cette année visiter une exposition dans la tour… Jean Sans Peur , à quelques centaines de mètres...

Bonne visite ! 

Infos pratiques :

20 rue Étienne Marcel
75002 Paris 2e

Métro : Etienne Marcel (4ème arrt)

Dates : du 4 juillet au 21 décembre 2014

Du mercredi au dimanche 13h30-18h (mi-avril - mi-novembre) ou mercredi, samedi et dimanche 13h30-18h (mi-novembre - mi-avril)

Entrée libre.

Site web : http://exposition-tour-saint-jacques.tourjeansanspeur.com/