Merci

Pendant de nombreuses années, pour convaincre, avec mes amis, les élus et les agents municipaux, il m’est arrivé de montrer le plan touristique d’Arles, une ville qui n’a pas besoin de Compostelle pour attirer du monde. Un plan où figure en bonne place le Chemin qui traverse la ville de part en part.

Plus la peine aujourd’hui : le 14ème arrondissement distribue son plan élaboré en collaboration avec le Routard. Les pointillés du nord au sud du territoire montrent le Chemin.

On n’a pas compté les points pour savoir s’ils correspondent aux clous-coquilles. Quelle importance ?

Merci à Mme Carine Petit, la Maire,

à M Thierry Le Dez, Conseiller d’arrondissement délégué au Patrimoine,

et à toute l’équipe municipale.

Un goût incomparable

Les plantes portent parfois des noms étranges. C’est le cas de cette cive Saint Jacques au goût, paraît-il, incomparable.

Merci à Xavier Mathias qui nous éclaire sur ce sujet. Supposons que ce soit une légende, qu’importe, même les légendes sont vraies, ce sont de vraies légendes.

A vos bêches et bon appétit !

A ton agenda

Cette conférence « La marche au long cours » de Pierre Mathe, sous l'égide de trois organisations, pourrait :

- te donner envie de partir sur les chemins et particulièrement celui de Compostelle,

- te fournir des informations qui t’ont échappé pendant ta marche,

- t’aider à aller plus loin dans tes recherches sur la vie, la mort, l'existence, les autres ou toi-même.

Le 23 janvier 2025 à partir de 19h30 à la Maison des Associations de Noisy-le-Grand.

Maison des Associations de Noisy-le-Grand,

111 piazza du Mont-d’Est 93160 Noisy-le-Grand

A 20 minutes de Lagny,

à une trentaine de minutes de Meaux par la A4,

à une trentaine de minutes de Melun par la 104 et la A4,

à 29 minutes de Châtelet-Les Halles

par le RER-A "Noisy-le-Grand - Mont-d’Est" – sortie "CC les Arcades"

- sortir par le CC / porte à coté du cinéma UGC.

Entrée en fonction des places disponibles - libre participation au frais

Parti pour 1800 km

Les années passent et les temps changent. En cherchant bien, je m’aperçois que je n’ai jamais rédigé d’article sur le Café-livre mentionné toutefois dans tel ou tel article. J’ai bien fait. Cet établissement ne reçoit plus les pèlerins pour tamponner leur crédentiale, d’ailleurs il a changé de propriétaire et de nom.

A présent nous conseillons aux pèlerins qui souhaiteraient un tampon jacquaire de s’adresser quelques mètres plus loin, au 8, rue Saint Martin (métro Chatelet). Le patron est très sympa, il a toujours le sourire, et une attention spéciale pour les marcheurs de Compostelle.

Sce : groupe Fbk C2000

Il a accepté que soit posée à côté de sa devanture une plaque montrant la tour Saint Jacques dont pourtant l’original se dresse majestueusement en face, à 30 mètres. En penchant la tête on lit le nom de l’association qui a sans doute financé cette plaque : Compostelle 2000. Le chemin, lui ne se cache plus...

Un bonjour, un café, un coup de tampon, et c’est parti pour

1800 kilomètres !

D’autres fous avant eux

Le dimanche ou le samedi matin, si tu veux voir des pèlerins de la Voie de Paris, poste-toi rue Saint-Jacques et attends. Peu importe le temps qu’il fait, ils sont là, reconnaissables entre tous, à leur sac à dos.

Dimanche 5 mai, sous la bruine, nous avons accosté successivement Nicolas, un belge, et deux Allemandes.

Nicolas, la cinquantaine, passionné de boxe, est parti de Tournai il y a 14 jours. Utilisant le guide Tournai-Paris dont nous avons coordonné et harmonisé les infos provenant de nos quatre associations, il a beaucoup apprécié le descriptif, qu’il juge exact.

Il a déjà des milliers de choses à raconter, y compris les échanges avec ce sympathique Australien rencontré à Compiègne au gîte pèlerin et avec qui il a atteint Paris.

Dans la soirée il décrira sa sortie de Paris ainsi : « La traversée de la banlieue se fait en douceur par la "coulée verte", une bande de verdure préservée axée Nord-Sud très agréable à parcourir. »

Les deux Allemandes, j’ai oublié leurs noms, sont parties le matin – même de la tour Saint-Jacques, leur petit guide allemand à la main. Elles se contenteront de cheminer jusqu’à Orléans.

L’instant magique, c’est quand tu leur demandes s’ils vont vers Compostelle. D’un coup les visages s’éclairent, se détendent. Ils se sentent reconnus. On ne les agresse pas, on vient simplement les encourager, voire leur donner tel ou tel renseignement qui leur sera utile en route.

Je crois bien aussi qu’ils sont heureux de réaliser qu’il y a eu d’autres fous avant eux.