Le monde te parle
Souvent en chemin, tu entends parler de ce hasard qui fait si bien les choses. Certains l’appellent la main de saint Jacques, d’autres invoquent Dieu. Un Dieu qui s’amuserait à faire des clins d’œil, à être discret alors qu’il pourrait y aller franc-jeu, non ?
Je suis persuadé qu’on attribue au hasard plus qu’il ne faut quand on marche vers Compostelle. En chemin, rien de plus naturel que ces retrouvailles fortuites en apparence : les pèlerins ne sont rien d’autre que l’équivalent de la population d’un village se déplaçant à un rythme à peu près égal.
Toutefois je constate qu’il y a des signes, des signes qui te disent que tu es au bon endroit et que tu accomplis l’action qu’il convient de réaliser. En chemin et hors chemin, chez toi, au travail, avec tes amis ou ta famille.
Avec le hasard, tout n’est pas si simple. Il faut, pour y réfléchir, un spécialiste de la divulgation philosophique.
Charles Robin excelle dans ses démonstrations. Il sait t’amener à bon port en passant par l’étymologie et les références aux penseurs de l’ancien temps, surtout Hegel, qu’il affectionne.
Est-ce que toi aussi, tu la perçois, cette « forme dispersée de l’ordre » ? La ressens-tu cette « interdépendance des éléments du monde » ?
« Sois attentif, car le monde te parle »