Une histoire d’hommes
Le Chemin de Compostelle concilie deux bonheurs : les bienfaits de la nature et les valeurs des échanges humains.
La production de roses aussi. L’intervention humaine a transformé l’églantier en une multitude de variétés, des plus anciennes aux plus modernes. L’histoire du Rosa del Camino de Santiago (rosier du Chemin de Saint-Jacques) est l’affaire de deux rencontres. Voici la première rencontre :
Moises Ponce de Léon, un espagnol, professeur à l’université de Rennes 2, passionné du Chemin de Compostelle, propose au rosiériste Michel Adam de baptiser une de ses obtentions du nom de Rosa del Camino de Santiago (Rose du Chemin de Saint-Jacques). Michel Adam n’est pas pèlerin, mais il est ouvert d’esprit et accepte le défi. Ils choisissent ensemble le rosier et plus particulièrement sa rose.
La plante a toutes les caractéristiques du rosier parfait. Cet hybride de thé présente de grandes fleurs de 13 cm de diamètre, très parfumées, de 25 à 40 pétales. Il est très florifère et remontant : il fleurit du printemps jusqu’aux gelées.
Pari tenu, le baptême a été célébré le samedi 29 septembre 2012, à midi, dans la ville de Logroño, dans la Rioja, en présence de l’obtenteur, de l’initiateur, de quelques célébrités et bien entendu des autorités. Le massif à Logroño est tout au bord du chemin. Il n’est pas rare que des pèlerins s’aperçoivent de l’attention qui leur est portée.
Dans le prochain article, je te raconterai l’autre rencontre humaine.
A bientôt !
Si pour ton jardin ou celui de tes amis tu veux te procurer ce rosier, c’est la saison des racines nues, plus intéressantes :
Les Roses Adam (M. Samuel Adam)
74, le Verger Beaucé
35520 Melesse