Dans cet ouvrage qui vient de paraître, Marie-Eve Humery raconte les onze jours qu’elle a passés à cheminer avec son filleul dans le Périgord, les Landes et la Chalosse. Onze jours, mais elle ne parle que des sept moments forts qui ont eu une résonance particulière pour elle. Essentiellement des rencontres. Parfois on l’a aidée, juste au moment où elle en avait besoin, parfois c’est elle qui a apporté son soutien aux autres. Arrive assez vite le moment où l’émotion prend le lecteur aux tripes.
Marie-Eve Humery décrit parfaitement la marche en petit groupe et en silence. Ce moment est privilégié entre tous :
“Cheminant silencieusement vers une issue heureuse, nous étions véritablement ensemble au fil des pas...”
Toutes ces résonances ont du sens, elles vont droit à l’âme. Epilogue et annexes ajoutent de la cohérence sur le fond.
Il est beaucoup question d’anges, de saints, de la Vierge, de Jésus et de symboles dans cette confession. Jamais du diable, le livre est donc lumineux. Au bout de quelques pages on s’habitue. Du coup, les non-croyants peuvent y trouver également leur compte. Le Chemin sera toujours le Chemin, n’est-ce pas ?
Superbe illustration de couverture signée Uwe Moser
Collection Chemin d’étoiles dirigée par Gaële de la Brosse chez Salvator
Tu l’as compris, compte tenu des règles édictées par le régime et du confinement rendu à nouveau obligatoire, le Festival de Cinéma Compostelle n’aura pas lieu en novembre.
Nous avons bien travaillé et beaucoup appris. Nous étions prêts.
Le chemin de la vie, c’est aussi faire des projets
Tu te souviens du 1er Festival en Europe dédié à Compostelle que nous avons organisé en 2018 ? Tu es invité(e) à renouveler l’expérience avec des films anciens ou récents, des fictions, mais aussi des documentaires, des courts métrages, des vidéos. Discussion après la projection chaque fois que c’est possible. Une opération menée par Axelle Carlier, René Deleval, Eduardo Paz (ordre alphabétique) et Jean François Féjoz. 5 soirées au lieu de 3. Tout le mois de novembre, tous les lundis, de 17h30 à 19h55, entrée gratuite.
Pourquoi un jardin dans un blog consacré au Chemin de Compostelle ? Le château de Chaumont, tout au bord de la Loire, est à quelques encablures de Blois, sur la route qui mène à Tours, avant Amboise. Tous les ans un Festival des Jardins, laboratoire de la création paysagère contemporaine, permet aux paysagistes de montrer leur savoir-faire. Il est assorti d'un concours.
Le château et les écuries valent également la visite.
L'entrée est offerte à tout pèlerin de Compostelle,
En début d’été, la ville de Sceaux a posé 4 clous de bronze au sol sur le parcours du pèlerin.
En août nous avons obtenu de la commune un panneau, en plein milieu de la Promenade des Vallons de la Bièvre, ex Coulée Verte. Tu le trouveras quand tu traverseras la rue des Clos-Saint-Marcel. Pour les marcheurs venant du nord de la France et de l’Europe, c’est pour l’instant le deuxième de ce genre en Île de France, après celui de Sarcelles. Ils en découvrent d'autres quelques kilomètres plus loin...
Confirmer au pèlerin qu’il est sur le bon chemin, compenser un parcours parfois inutilement sinueux, signifier l’existence du Chemin de Compostelle, inviter les candidats au départ, susciter des rêves d'étoiles...
Merci à l’équipe municipale et à l'office de tourisme de Sceaux, merci à René Deleval qui a fait avancer le dossier avec grande compétence !
Seulement 17 kilomètres pour la première journée, alors Nicolas n’est pas pressé de partir. Il aura accepté la bénédiction à Saint Gervais que je suggère en toute liberté aux partants. “Emouvant” dira-t-il pudiquement à la sortie. Et sa soeur, venue l’accompagner et le soutenir, approuve.
Quatre photos suffisent à résumer cette brève rencontre. Explications sur le balisage particulier de la Voie de Paris, sur les solutions d’hébergement, sur les signes jacquaires dans la Ville, Nicolas a tous les éléments pour réussir son chemin. Demain il y aura un autre départ, sans compter ceux qui ne se font pas connaître.
Je ne sais pas si vous vous rappelez de nos échanges. Je voulais simplement prendre le temps de vous dire que je vais prendre mon départ sur le chemin de saint Jacques. Je tenais à vous remercier car nos échanges m’ont conforté dans mon choix. Je ne partirai pas de chez moi... mais j ai apprécié la dimension que vous avez apportée à ce départ. Et je le garde en tête pour une expérience future quand ce moment sera venu.Je penserai bien à vous quand j’aurai l’occasion de passer par la tour saint Jacques. Bonne continuation à vous.
Et plus d’un mois plus tard
Bonjour, je n’avais que 12 jours, ça c’est merveilleusement bien passé ! Je suis allée jusqu’à Figeac. Quelle belle aventure humaine....C’était difficile de m’arrêter.
Merci, vous m’avez encouragé dans une période où les personnes du groupe du réseau social étaient en pleine psychose covid.
Je vais repartir, et cette fois j’irai jusqu’à Roncevaux.
La crédentiale est un joli souvenir, riche de toutes mes belles rencontres.
Ce chemin est une belle leçon de vie ! ! Beaucoup de personnes oublient l’essentiel... les petits bonheurs de la vie et les relations humaines vraies !
J’ai rencontré deux pèlerins parisiens. On fera peut-être une étape au départ de la tour St Jacques un week-end.
Le camino nous enseigne tellement de choses, mon expérience a donné envie à plusieurs de mes connaissances. J’en suis ravie.
À bientôt !
Emilie
Pendant que, terrorisés par on sait trop quelle rumeur, beaucoup déconseillaient tout départ, j’ai au contraire encouragé les candidats au chemin à s’armer contre les aléas d'hébergement possibles et à prendre leur sac et leur bâton. Notre rôle est de garder le bon sens, sinon, à quoi cela sert-il de parcourir les chemins ? Les découvertes d’Emilie et son bonheur sont les plus belles récompenses. Merci Emilie !
Voilà 13 jours que Maxime est parti de son domicile, en Belgique. Pas de problème d’hébergement, le gîte de Tugny-et-Pont, l’abbaye d’Ourscamp, le couvent de Senlis lui ont ouvert la porte. Et de temps en temps, pour dormir dehors, il utilise son poncho – tarp.
rue du Petit Pont
avec le guide Belgique – Paris, tenter de localiser le point de départ
Saint-Jacques du Hautpas
le bon chemin…
Au pied de la tour Saint-Jacques où il est arrivé hier, au Café-Livres, il a fait tamponner sa crédentiale. Ce matin, bien reposé, il apprécie les quelques informations que je lui donne sur les nombreuses traces jacquaires à l’extérieur et à l’intérieur des monuments. Attrait pour le balisage en ville, bien entendu, les mêmes clous-coquilles, qu’il a vus à Ecouen et à Sarcelles…
Deux étapes de 23 à 24 kilomètres successivement séparent Massy d’Etampes. Jean-François profite d’une météo chaude mais favorable, pour avancer.
“Après une très bonne soirée chez Caroline et Thomas où je suis accueilli, raconte-t-il, la 2ème journée est une très belle étape dans la nature le long de l'Orge et des étangs du bassin de Carouge et du Petit Paris. Le soir je suis reçu par Jean-Christophe, à Ollainville près d’Arpajon. Le lendemain, belle journée en pleine nature, dans le silence (forêts et un long plateau d’environ 7 km dans les cultures).”
étang vallée de l’Orge
Boissy-sous-Saint-Yon, Saint Thomas Beckett
albâtre du XIVe siècle, le martyre de l’évêque de Canterbury en 1170
église Saint Thomas Beckett, Saint Jacques
les grès de Fontainebleau
bientôt les moissons
Merci à Jean-François Boutineau pour toutes les photos.
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tout ce que vous voulez savoir sur le chemin de Compostelle en général et la voie de Paris en particulier. Si la réponse n'est pas dans un article, posez des questions, on vous répondra. Bonne lecture !
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