Une émotion bien connue
Le cri Edvard Munch | | Réponse à une question de l'amie Françoise : est-ce normal, cette appréhension qui nous fait hésiter à partir ? Une "trouille" qui va grandissant à mesure qu'augmente l'envie de fixer l'échéance ? Les Vikings niaient carrément la peur, pour eux l'apanage des faibles. Ils avaient tort, sinon ils seraient encore là pour en témoigner. Ils ont disparu, eux et leurs certitudes ! |
L'ami Thorgal
Amis du "sexe fort", soyons honnêtes : même nous, qui sommes équipés, solides, courageux, fiers, aguerris aux tourments de la vie, qui en avons vu d'autres, admettons-le, il nous arrive d'avoir une petite crainte avant d'y aller. Pas jusqu'à pleurer, non, les hommes ne pleurent pas, si ce n'est en cachette. Mais survient parfois un comportement différent, un abattement singulier, ou de l'agacement. Un peu gênés par cette gorge qui se serre, ou troublés par les boyaux qui se nouent.
Déjà l'ami René en avait parlé, lui qui, avec d'autres, reçoit des candidats au départ à l'Association Compostelle 2000... Pudiquement il parle d'hésitations, d'objections et de doutes...
A quoi sert la peur ? A mieux faire attention en cas de danger. Eh oui, elle est salutaire, elle nous avertit, nous aide à être sur nos gardes, à mieux nous préparer.
De quoi a-t-on peur ? Qu'on nous prenne quelque chose. Nos biens, notre santé, notre vie. Tout un programme.
Alors si tu as des craintes, sache que c'est normal et que ce n'est pas insurmontable. Et que tous, à des degrés divers, l'amie Danielle, l'amie Claire, l'amie Martine, l'amie Lili, l'amie Anne, l'amie Rita, l'ami Pierre, l'ami Pierre-Marie, l'ami André, l'ami Hubert, l'ami Valentin, l'ami Bernard, l'ami Bertrand, l'ami Romano, et tous ceux et celles qui ne peuvent être cités, tous l'ont ressentie.
Au moins une peur que tu n'auras pas, avec Compostelle :
celle de ne pas te faire de nouveaux amis...