Vos papiers !
Aujourd'hui le passeport du pèlerin est un document de carton plié en accordéon. Vite présenté, vite tamponné, et parfois dans des conditions à améliorer, preuve éventuelle que le passant est bien un pèlerin ou en tout cas un marcheur au long cours. On peut ainsi retrouver la trace du chemin parcouru en amont. A Santiago on s'assure qu'il y a assez de tampons pour justifier l'obtention de la Compostela. C'est aussi un objet personnel, un souvenir des rencontres faites aux étapes...
Mais au temps jadis ?
A quoi devaient ressembler les lettres d'accréditation recommandant les pèlerins à leurs hôtes ?
C'était une lettre, tout simplement, comme celle que Tor Singsaas, évêque de Nidaros, à Trondheim, en Norvège, a rédigée en 2010 à l'occasion d'Europa Compostela pour souhaiter "Pax et Bonum" à qui la porterait et à qui la lirait, à commencer par la Fédération Française des Associations des Chemins de St Jacques de Compostelle, organisatrice de ce relais.
"Nous demandons à toute personne qui lira ceci de bien vouloir faire preuve de respect et de générosité à l'égard de tout pèlerin présentant ce certificat."
Courtesy of Stein Thue
Une différence toutefois : au temps jadis, tu avais intérêt
à savoir lire le latin...