Abbaye de Vauhallan de Paris à Compostelle

Nuit au couvent. Calme, silence, sérénité, paix, recueillement, élévation...

Le Chemin de Compostelle au départ de Paris t'emmène très vite, à travers la Coulée Verte et la forêt de Verrières, à un vallon où se niche le village de Vauhallan.

De loin, on repère facilement le clocher du monastère qui le domine. Une montée régulière vers Limon, tout au bord du Plateau de Saclay, et tu arrives à l'abbaye St Louis du Temple où les sœurs bénédictines font hôtellerie.

Y passer une nuit, c'est une excellente et religieuse façon de commencer ou de poursuivre le pèlerinage. Comme au temps où les pèlerins ne trouvaient hébergement que dans les monastères.

     

Outre leurs tâches quotidiennes et leurs temps d'étude, les sœurs ont un rythme de prières tout au long de la journée : Matines, Laudes, Tierce, Sexte et Eucharistie, None, Vêpres, Complies. Selon ton heure de passage ou d'arrivée, tu seras invité à assister à un office.

La musique qui accompagne ce texte est un avant-goût de ce que tu peux vivre :

les vêpres pascales chez leurs collègues de St Michel de Kergonan.

Comments

[claire]

je ne connais pas cette abbaye,mais je viens faire cette expérience à l'abbaye de JOUARRE dans le 77,et j'avoue que j'ai trouver la bas,la sérénité que je cherchai,une façon à moi de poursuive mon
chemin de spiritualité dans le silence bercé par la musique et les offices,
Et j'avoue que je renouvellerai cette expérience ..de recueillement ..

[J F F]

Sais-tu qu'au début du monachisme, les moines étaient ambulants ? Comme des pèlerins éternels... il en existe encore, paraît-il au Mont Athos... Tu vas sans doute trouver des similitudes entre ce
que tu viens de faire et les longues heures de méditation qui t'attendent. En tout cas je te le souhaite si cela te convient...

[Martine, la pèlerine]

Je retrouve avec grand plaisir l'ambiance que j'avais découverte chez les moniales de Léon lors de mon périple vers Saint Jacques... j'y repense toujours avec émotion !

merci pour ce partage musical qui appelle à la sérénité.

[J F F]

... et la nuit, au clocher, tintent les heures et je crois bien les demi-heures et les quarts d'heure aussi...  


J'ai hâte de raconter ce qui s'est passé pour moi à Leon... tout autre chose, mais je n'en dis pas plus.


Merci d'être passée me voir, Martine !

[françoise]

Ecouter,regarder,entendre dispensent parfois de mots....

[J F F]

Bien connu qu'on apprend plus à écouter qu'à parler !


Cette musique, c'est presque un silence, comme le vent qui vibre dans les herbes, en altitude... Le paysage est alors comme une immense vallée intérieure.


Merci pour ton approbation, Françoise !