Chapeau !
Des Brueghel peintres, il y en a une ribambelle. Six générations ! Leur nom leur vient du village où Peter, l’Ancien, est né. Incertitude sur cette localité : on ne sait s’il s’agit du Brueghel près de Breda ou du Brueghel près de Bois-le-Duc. Léonard vient de Vinci, Véronèse de Vérone, l’habitude n’est pas qu’italienne, et pour les pèlerins c’est pareil : on donne son prénom et l’endroit d’où l’on vient.
Jan Brueghel, dit de Velours, est son second fils, le benjamin d’une fratrie de cinq. Il n’a qu’un an quand son père décède. C’est sa grand-mère qui lui apprendra, par l’enluminure, la précision et la finesse, et il excellera dans la représentation des fleurs.
A-t-il besoin de retrouver son père en 1598 ? A trente ans il copie l’original que je t’ai montré il y a quelques jours.
Copie assez fidèle. Toutefois une curiosité : il représente de manière beaucoup plus précise la scène du baptême de Jésus dans le Jourdain. Ainsi le tableau montre deux épisodes de la vie du Christ, comme le maître vénitien l’avait fait avec les Pèlerins d’Emmaüs.
Et notre pèlerin de Compostelle, qu’est-il devenu ? Son chapeau a gagné en détails : insignes et coquilles Saint Jacques ornent son chapeau.
Dans les Flandres de nombreux points de départ sont possibles pour rejoindre Tournai et ensuite descendre vers Paris avec le