Salle comble
C’est grâce à Eduardo Paz que nous avons pu rencontrer Lydia B. Smith, la réalisatrice du film “Les Chemins de Compostelle, six pèlerins en quête de sens”, à son retour d’un cheminement de plus qu’elle venait de faire en Espagne cet été. Une belle rencontre, qui pourrait nous inciter à méditer mieux et plus.
Le 4 Décembre 2018, devant un public nombreux, la projection de son film a satisfait les spectateurs et l’Institut Cervantes (8ème arrt à Paris) qui nous a généreusement prêté la salle. On y suit le parcours de pèlerins différents de par leur âge, leur motivation, leur origine. Subtilement tous les aspects du camino sont abordés, tels que la peur, l'effort, la dévotion, les rencontres, et autres détails plus cocasses. Beaucoup d’émotions, du rire à l’attendrissement, jusqu’à la tristesse.
Les échanges qui ont suivi avec Sally Bentley nous ont appris que cette productrice (la réalisatrice ne pouvait pas s’absenter des Etats-Unis où elle réside) a largement pris part à la sélection des personnages principaux de ce documentaire, et au tournage.
La fin du Festival a été vécue comme la fin d’un Chemin. Tristesse qu’il soit fini, joie de l’avoir réalisé. Bonheur qu’il ait ravi beaucoup de spectateurs.
C’était le moment de remercier solennellement tous ceux qui ont contribué au succès : les cinéastes, l’Institut Cervantes et l’Ambassade d’Espagne, Eduardo Paz et René Deleval qui ont grandement participé à l’organisation, Christine Daublain qui a contribué au fonctionnement, Axelle Carlier pour son action dans la promotion, ainsi que Francis Kern. Grâce à eux un évément exceptionnel venait d’avoir lieu, le Premier Festival de cinéma sur Compostelle en Europe.
Avant de dire au revoir, on pourrait imaginer qu’un jour, peut-être...
Dès le lendemain, l’ouverture de l’Exposition commençait à la Mairie du Vème arrondissement.
Durée prolongée jusqu’au 19 décembre après-midi.
Entrée libre.